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E-Press du 8 mai 2022

Des B-52 se déploient en Europe.©Air Force Magazine

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Au sommaire :

1-  Yémen: la France s'implique davantage 

Le schisme français vis-à-vis du rationalisme 

La France sous Macron semble avoir complètement rompu avec une très longue tradition française de réflexion sur les conséquences directes et indirectes de ses actions : le président français rejette catégoriquement la rationalité et les lois de causalité qui se manifestaient autrefois à travers la littérature française et l'expressivité de la langue française dans les ouvrages philosophiques, et face à cet échec, car il s'agit d'un véritable échec pour un peuple qui détient une partie inestimable du patrimoine humain, le président français en tant que représentant de sa nation, au lieu de prendre du recul, tente de raisonner Poutine qui a derrière lui la protection de la vraie Église intégrant la foi dans le politiquement correct contrairement au Vatican sous occupation sioniste qui a donné le feu vert à tous les vices dont le mariage homosexuel pour des raisons ignobles comme la modernité....

Cet échec est né d'une union contre nature entre le catholicisme traditionnel, dont la France représente une part importante, et le sionisme, célébré sous Jean-Paul II, une union macabre dont les enfants naturels sont les guerres incessantes subies par l'humanité depuis des siècles jusqu'à aujourd'hui. et en toile de fond, la confirmation de la protection assurée de la France dans la guerre injuste de la coalition pro-sioniste contre le Yémen.

Inutile de dire que la France cherche à briser le triangle Russie-Iran-Chine afin d'isoler les trois angles de cette triade pour ensuite traiter avec chacun des trois séparément : c'est toujours le même schéma anglo-saxon : diviser pour mieux régner /.

La France a franchi une nouvelle étape dans son implication dans la guerre contre le Yémen.

Déjà épinglée pour ses livraisons d'armes à la prétendue "coalition arabe", en rupture avec ses engagements internationaux, elle est devenue un acteur, à titre défensif mais sans aucun débat au Parlement.

"La France aidera les Émirats arabes unis (EAU), son principal allié dans le Golfe, à sécuriser leur espace aérien, soumis aux attaques des rebelles yéménites Houthis", a déclaré vendredi 4 février la ministre française des Armées Florence Parly.

"Les avions de combat Rafale, qui appartiennent à notre force permanente basée à Abu Dhabi, sont ainsi engagés aux côtés des forces armées émiraties dans des missions de surveillance, de détection et d'interception si nécessaire", a précisé Florence Parly.

"La France et les Émirats arabes unis sont liés par un partenariat stratégique, notre contribution s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de notre accord de coopération de défense", a-t-elle ajouté.

Vols quotidiens

Les Rafale français ont commencé leur mission de protection des Émirats arabes unis le 24 janvier. La France y dispose d'une base navale permanente, d'une base aérienne et d'un régiment de l'armée de terre. Environ 650 militaires y sont déployés. Ils sont renforcés par un détachement d'une cinquantaine de pilotes et de mécaniciens, selon le colonel Pascal Ianni, porte-parole de l'état-major des armées françaises.

En plus des moyens aériens, la France fournit à son allié des systèmes de défense sol-air Crotale de nouvelle génération. Un officier de liaison français est également intégré dans le poste de commandement émirati. Les vols de Rafale sont prévus quotidiennement et seront limités à l'espace aérien des EAU, ajoute l'Etat-major.

Abu Dhabi est impliqué dans le conflit au Yémen au sein d'une "coalition" dirigée par l'Arabie saoudite.

Début janvier, des raids menés par la "coalition" ont tué des dizaines de personnes au Yémen, dont des civils.

En réponse à cette attaque, le mouvement Ansarallah a visé des installations et des sites émiratis importants et sensibles au moyen de missiles balistiques et de drones.

source : Infos Alahed



Source : RT

2-   Armes nucléaires russes en Biélorussie

Dans l'interview diffusée par Russia Today, le président biélorusse Loukachenko a annoncé son intention de proposer à Vladimir Poutine, son homologue russe, l'idée de déployer à nouveau des armes nucléaires sur le sol biélorusse. Il a souligné que tout était prêt pour cela, puisque les installations qui auraient dû être détruites après 1994 étaient encore "intactes".

Par ailleurs, fin janvier, un responsable diplomatique américain s'est inquiété du fait que l'amendement constitutionnel introduit par Loukachenko quelques semaines plus tôt permettrait un tel déploiement d'armes nucléaires russes.

"Ces changements constitutionnels pourraient indiquer que la Biélorussie envisage d'autoriser le stationnement de forces nucléaires et conventionnelles sur son territoire", a-t-elle déclaré. Elle a souligné que la présence de telles armes aux frontières de l'Union européenne [et de l'OTAN] "représenterait un risque pour la sécurité européenne et pourrait nécessiter une réponse".

En effet, parmi les nombreux amendements à la Constitution biélorusse, l'un d'eux propose une nouvelle formulation de l'article 18 comme suit : "La République du Bélarus exclut de son territoire toute agression militaire contre d'autres Etats. Par ailleurs, en ce qui concerne le Parlement, le texte précise que, désormais, et "sur proposition du Président", il pourra être amené à prendre une "décision sur la possibilité d'envoyer des militaires, des employés d'organisations paramilitaires" en dehors du Bélarus pour "participer à la garantie de la sécurité collective et aux activités de maintien de la paix et de la sécurité internationales".

Cette dernière disposition est à replacer dans le contexte des propos tenus par Loukachenko le 28 janvier à propos de la crise ukrainienne. "Il y aura une guerre dans deux cas : dans le premier cas, si une agression directe est commise contre le Bélarus, nous nous lèverons pour défendre notre terre et notre patrie, y compris ceux qui n'en veulent pas. Et dans le second cas, si notre allié, la Russie, est attaqué directement, alors le Belarus s'engagera dans la guerre", a-t-il prévenu.

Cette révision constitutionnelle devrait entrer en vigueur le 27 février. C'est-à-dire quelques jours après la fin [annoncée] des manœuvres "Détermination de l'Union 2022", qui se tiendront en Biélorussie pendant deux semaines. Selon les images satellites, la participation des forces russes sera d'une ampleur inédite par rapport à la fin de la guerre froide.

Source : Opex360

3-  La Russie : L'OTAN ne relâche pas sa pression 

Les forces supplémentaires récemment déployées par l'OTAN sur son flanc oriental pourraient y rester plus longtemps que prévu initialement, a laissé entendre le chef de l'Alliance.

Le récent renforcement de la présence militaire de l`OTAN en Europe orientale pourrait devenir plus pérenne, a déclaré lundi 7 février le secrétaire général de l`Alliance atlantique, Jens Stoltenberg.

"Nous avons déjà consolidé notre présence, nous sommes prêts à déployer les forces de réaction rapide de l'OTAN si nécessaire et nous étudions la modification de notre présence sur le flanc oriental de l'Alliance pour une période plus longue", a déclaré M. Stoltenberg lors d'une conférence de presse conjointe avec le président polonais Andrzej Duda.

Selon lui, des consultations sont en cours au sein de l'OTAN pour "renforcer encore la défense et la dissuasion". Toutefois, aucune décision sur un renforcement à long terme de l'Alliance en Europe de l'Est n'a encore été prise, a-t-il souligné.

Exercices russo-biélorusses

De son côté, le chef du Comité militaire de l'OTAN, le Tchèque Petr Pavel, a annoncé lundi que l'Alliance envisageait d'envoyer des renforts dans les pays baltes et en Pologne si les troupes russes déployées depuis la mi-janvier en Biélorussie pour des exercices conjoints y restent en permanence.

Dans le même temps, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a promis que Washington continuerait à travailler "avec nos alliés et partenaires" pour "augmenter significativement l'assistance à l'Ukraine" afin de l'aider à "se préparer à se défendre".

La semaine dernière, les États-Unis ont envoyé 3 000 soldats en Pologne et en Roumanie, qui ont des frontières communes avec l'Ukraine, dans un contexte de tensions croissantes au sujet du Donbass.

Source : Sputnik

4-  F-35: la vidéo de la honte 

L'armée américaine a " laissé filtrer " sur le réseau la vidéo de la collision entre un avion de chasse F-35 et un porte-avions.

Il y a quelques heures, l'armée américaine a diffusé sur le web une vidéo capturant le moment où l'avion de chasse F-35 est entré en collision avec le porte-avions américain Carl Vinson. À la suite de l'incident, l'avion est tombé à l'eau et, à l'heure actuelle, les spécialistes américains n'ont pas encore pu terminer le travail de récupération de l'appareil dans les eaux de la mer de Chine méridionale.

Sur les images vidéo publiées, on peut voir que le pilote a mal calculé la trajectoire d'atterrissage du chasseur sur le pont, ce qui fait que le chasseur s'est écrasé sur le pont du porte-avions avec sa partie arrière. À la suite de l'impact, le chasseur a été projeté à plusieurs mètres dans les airs, ce qui a entraîné une perte de contrôle et la chute du chasseur par-dessus bord.

Selon les médias américains, la fuite de cette séquence vidéo a déjà provoqué le mécontentement du commandement militaire américain, et à l'heure actuelle, un des marins du porte-avions Carl Vinson est impliqué dans cette affaire.

Il convient de noter qu'auparavant, l'armée américaine avait affirmé que la cause du crash du chasseur F-35 était un dysfonctionnement technique. Toutefois, à en juger par la séquence vidéo publiée, la faute serait une erreur de pilotage ou un dysfonctionnement des systèmes embarqués du chasseur.

Source : Avia-pro

5-   B-52 américain en Europe

Le ministère américain de la Défense a décidé d'envoyer plusieurs bombardiers stratégiques B-52 en Europe. Comme indiqué, les bombardiers ont été envoyés de la base aérienne de Minot, dans le Dakota du Nord, aux États-Unis, et seront déployés sur la base aérienne de Fairford, au Royaume-Uni. Il n'existe actuellement aucune donnée sur le nombre de bombardiers stratégiques déployés en Europe. Toutefois, selon certaines informations, trois bombardiers ont été envoyés en Europe. Toutefois, ces informations n'ont pas été confirmées jusqu'à présent.

Selon la chaîne Telegram Hunter's Notes, le transfert des bombardiers stratégiques de l'US Air Force en Europe est lié à la mission de la force opérationnelle de bombardement, bien que d'autres détails restent inconnus.

"Dans les prochains jours, les bombardiers B-52H Stratofortress de l'US Air Force de Minot AFB, Dakota du Nord, seront transférés au Royaume-Uni, à la RAF Fairford, dans le cadre de la mission du groupe de bombardiers. 
Depuis le début de cette année, les États-Unis ont considérablement accru leur présence en Europe. Cela suscite de très sérieuses inquiétudes quant au déclenchement d'un conflit armé à grande échelle.

Source : Avia-pro

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SOURCE: FRENCH PRESS TV